•  

     

    A l’occasion de la cérémonie commémorative du 55e anniversaire de la tragédie du Bois du Cazier, j’avais envie de faire un post en leurs mémoires, mais pas uniquement, me connaissant je ne veux pas uniquement leurs consacrées ce devoir de mémoires, mais a tout les mineurs morts ou morts après de la fameuse maladie du mineur (qui a pas dans sa famille, grand-père, connaissances, morts dans sa famille, je n’y échappe pas)
     

    Alors voici quelques rappels de catastrophes en Belgique et dans ma région

    Merci Ugo de nous rappelez cela via tes différentes actions et post

     

      En mémoire des mineurs de tout pays  
        
      INTRODUCTION  
                           
      Au milieu du 19ème siècle, la Belgique était la 2ème puissance industrielle mondiale

    L'industrie du Charbon occupait une place importante, pour preuve, la Belgique produisait plus de charbon que son voisin Français

    Le Hainaut avec ces trois grands bassins qui étaient Le Centre, Charleroi et bien sur le Borinage produisait à elle seule les 3/4 du charbon extrait en Belgique

    Le Hainaut avec ces 234 puis d'extraction était le plus grand bassin houiller d'Europe

    Malgré cette richesse, il faut savoir que la vie tout particulièrement des mineurs n’était pas rose tout les jours, loin de la, la richesse était aux mains que quelques grandes familles. 
      Pour pouvoir vivre de manière décente, il devait travailler 6 jours sur 7 de 10 à 15 heures par jours, sans jour de congés payés, ni de sécurité sociale et le tout dans des conditions sanitaires inexistantes engendrant différentes maladies 

    Et malgré tout, si au devait ce représentait la valeur de ce qu'il gagné aujourd'hui, ils représenteraient la misère, et seraient pour la plupart analphabète

    Dernière chose à savoir sur leurs conditions de travail autres que les risques de grisou, d'éboulement ou simplement d'inondations

    Les températures infernales qui varier de 20 degrés a partir de 350 mètres a presque les 50 degrés vers les 1.150 mètres

    Voici un tableau accès noir, mais probablement réaliste que j'ai pu lire sur différents sites ou livre sur les mineurs

     
       
     
     
       
      La catastrophe du bois du cazier à Marcinelle  
        
     

    8 aout 1956

    Suite à une erreur humaine, un incendie gagne rapidement toute la mine. Au total, 262 hommes, de 12 nationalités différentes (dont 136 Italiens et 95 Belges), perdirent la vie, laissant des centaines de veuves et d'orphelins.

    Il en résultera l'arrêt de l'immigration italienne vers la Belgique et une réglementation plus stricte de la sécurité du travail.

    Si vous avez installer sur votre pc, l’application flash player, je vous engage vivement a cliquez sur le bouton ci-dessous pour voir une reconstitution de la catastrophe

     

     
        
      En mémoire des mineurs de tout pays   En mémoire des mineurs de tout pays  
       
     

     
       
      Voici quelques photos de la cérémonie de cette année par Ugo et Martine : cliquez ici pour voir son reportage en entier  
        
             
             
      
      REMARQUE : Pour voir les photos en plus grand cliquer dessus  
       
     
     
              
      La catastrophe du charbonnage de Marcasse à Wasmes  
          
     

    13 janvier 1953

    Le charbonnage de Marcasse comptait 11 puits en activité, il a connu sa dernière catastrophe le 13 janvier 1953.

    Le grisou tua alors 17 hommes (3 Belges, 10 Italiens, 2 Ukrainiens et 2 Algériens), et en blessa 9 autres, tous âgés de 25 à 30 ans
     

    Le mardi 13 janvier 1953, vers 21 heures, une explosion de grisou se déchaînait à 1040 mètres de profondeur, au puits n° 7 de l’Escouffiaux, autrement dit Marcasse à Wasmes, surprenant en plein travail une trentaine de mineurs qui devaient remonter deux heures plus tard

    Il fut fermé  le 24 octobre 1954

     

     

     
       
     
     
                  
      La catrastrophe du charbonnage de Sainte-Victoire à Quaregnon
     
       
      Les accidents étaient nombreux et un des derniers «coups d’eau» connu provoqua en 1937 la mort de 27 mineurs au siège de Ste Victoire à Quaregnon      
       
     
     
         
      Les catastrophes du charbonnage de l’Agrappe à Frameries  
      
     

    Elle fut surnommée la Sinistre Fosse.

    Voici la liste des Coups de grisou :

    En 1758 : 8 morts
    De 1766 à 1790 : 30 coups de grisous (!) font de nombreuses victimes
    En 1847 : 7 morts
    Le 12 janvier 1864 : 15 morts
    Le 29 juillet 1874, à l’étage 180 : 9 morts
    Le 16 décembre 1875, aux étages 520 et 560 : 112 morts
    Le 14 août 1876 : 4 morts
    Le 17 avril 1879, à l’étage 620 : 121 morts
    Le 1er septembre 1892 : 28 morts

    Ce puits est de loin le plus meurtrier de tout le bassin du Borinage.
    Il fut heureusement fermé en 1922

     

     
       
     
     
          
      Impensable de nos jours dans notre pays  
       
       

    Comme mon amie Anne (Bilou) me le rappelais , il y avait pas que des "Adultes" qui déscendaient dans les mines.

    Ils y avaient aussi des enfants, difficile de concevoir pareil chose à notre époque

    Un rappel bon a savoir, a notre époque, certains enfants son pourris et agissent en délinquants détruisant les biens publiques et oubliant tout respect et politesse, les enfants des mines devraient les faire réfléchir
    longuement

     

     

     

     

     
         
      Texte "Les Mineurs"  
      
      Comme tu les aimas ces rudes travailleurs,
    A qui tu présentas le meilleur de toi-même,
    Tu voulus imiter ces courageux mineurs,
    Tu vécus avec eux leurs désespoirs suprêmes.
    Souvent, tu partageas leurs moyens d'exister
    Juste trop pour mourir mais bien trop peu pour vivre.
    Si ton coeur généreux voulait les soulager,
    Ils ne comprenaient pas, ne voulaient pas te suivre.
    Tu t'es noirci comme eux de poussier, de charbon,
     

    Et tu compatis à leur plus humble misère
    Ton pas silencieux glissait dans leurs corons
    Pour leur donner à tous un peu de ta lumière.
    Pourtant ton coeur souffrait ton si proche départ,
    Car tu devais quitter bientôt le Borinage.
    On lisait tes regrets au fond de ton regard
    Car tu ne pouvais pas achever ton ouvrage.
     

    Eté 1984 Jacqueline SENTIER

     
       
     

     

        

       

     

     





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique