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Par rony le 8 Août 2011 à 20:00
A l’occasion de la cérémonie commémorative du 55e anniversaire de la tragédie du Bois du Cazier, j’avais envie de faire un post en leurs mémoires, mais pas uniquement, me connaissant je ne veux pas uniquement leurs consacrées ce devoir de mémoires, mais a tout les mineurs morts ou morts après de la fameuse maladie du mineur (qui a pas dans sa famille, grand-père, connaissances, morts dans sa famille, je n’y échappe pas)
Alors voici quelques rappels de catastrophes en Belgique et dans ma région
Merci Ugo de nous rappelez cela via tes différentes actions et post
INTRODUCTION Au milieu du 19ème siècle, la Belgique était la 2ème puissance industrielle mondiale
L'industrie du Charbon occupait une place importante, pour preuve, la Belgique produisait plus de charbon que son voisin Français
Le Hainaut avec ces trois grands bassins qui étaient Le Centre, Charleroi et bien sur le Borinage produisait à elle seule les 3/4 du charbon extrait en Belgique
Le Hainaut avec ces 234 puis d'extraction était le plus grand bassin houiller d'Europe
Malgré cette richesse, il faut savoir que la vie tout particulièrement des mineurs n’était pas rose tout les jours, loin de la, la richesse était aux mains que quelques grandes familles.Pour pouvoir vivre de manière décente, il devait travailler 6 jours sur 7 de 10 à 15 heures par jours, sans jour de congés payés, ni de sécurité sociale et le tout dans des conditions sanitaires inexistantes engendrant différentes maladies
Et malgré tout, si au devait ce représentait la valeur de ce qu'il gagné aujourd'hui, ils représenteraient la misère, et seraient pour la plupart analphabète
Dernière chose à savoir sur leurs conditions de travail autres que les risques de grisou, d'éboulement ou simplement d'inondations
Les températures infernales qui varier de 20 degrés a partir de 350 mètres a presque les 50 degrés vers les 1.150 mètres
Voici un tableau accès noir, mais probablement réaliste que j'ai pu lire sur différents sites ou livre sur les mineursLa catastrophe du bois du cazier à Marcinelle Voici quelques photos de la cérémonie de cette année par Ugo et Martine : cliquez ici pour voir son reportage en entier REMARQUE : Pour voir les photos en plus grand cliquer dessus
La catastrophe du charbonnage de Marcasse à Wasmes 13 janvier 1953
Le charbonnage de Marcasse comptait 11 puits en activité, il a connu sa dernière catastrophe le 13 janvier 1953.
Le grisou tua alors 17 hommes (3 Belges, 10 Italiens, 2 Ukrainiens et 2 Algériens), et en blessa 9 autres, tous âgés de 25 à 30 ans
Le mardi 13 janvier 1953, vers 21 heures, une explosion de grisou se déchaînait à 1040 mètres de profondeur, au puits n° 7 de l’Escouffiaux, autrement dit Marcasse à Wasmes, surprenant en plein travail une trentaine de mineurs qui devaient remonter deux heures plus tard
Il fut fermé le 24 octobre 1954
La catrastrophe du charbonnage de Sainte-Victoire à Quaregnon Les accidents étaient nombreux et un des derniers «coups d’eau» connu provoqua en 1937 la mort de 27 mineurs au siège de Ste Victoire à Quaregnon Les catastrophes du charbonnage de l’Agrappe à Frameries Elle fut surnommée la Sinistre Fosse.
Voici la liste des Coups de grisou :
En 1758 : 8 morts
De 1766 à 1790 : 30 coups de grisous (!) font de nombreuses victimes
En 1847 : 7 morts
Le 12 janvier 1864 : 15 morts
Le 29 juillet 1874, à l’étage 180 : 9 morts
Le 16 décembre 1875, aux étages 520 et 560 : 112 morts
Le 14 août 1876 : 4 morts
Le 17 avril 1879, à l’étage 620 : 121 morts
Le 1er septembre 1892 : 28 mortsCe puits est de loin le plus meurtrier de tout le bassin du Borinage.
Il fut heureusement fermé en 1922Impensable de nos jours dans notre pays Texte "Les Mineurs" Comme tu les aimas ces rudes travailleurs,
A qui tu présentas le meilleur de toi-même,
Tu voulus imiter ces courageux mineurs,
Tu vécus avec eux leurs désespoirs suprêmes.
Souvent, tu partageas leurs moyens d'exister
Juste trop pour mourir mais bien trop peu pour vivre.
Si ton coeur généreux voulait les soulager,
Ils ne comprenaient pas, ne voulaient pas te suivre.
Tu t'es noirci comme eux de poussier, de charbon,Et tu compatis à leur plus humble misère
Ton pas silencieux glissait dans leurs corons
Pour leur donner à tous un peu de ta lumière.
Pourtant ton coeur souffrait ton si proche départ,
Car tu devais quitter bientôt le Borinage.
On lisait tes regrets au fond de ton regard
Car tu ne pouvais pas achever ton ouvrage.
Eté 1984 Jacqueline SENTIER
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